De l'hébreu matit, "cadeau" et Yah, "Yahvé, Dieu": "Don de Dieu".

Prénom très répandu au Moyen Age. Ce collecteur d'impôts abandonna tout pour suivre le Christ. Il rédigea l'un des quatre évangiles et évangélisa la Palestine et l'Ethiopie.

Patient, solide, sensible, dévoué, fidèle, c'est un homme de parole.

Le lendemain de sa naissance...et déjà une blessure de guerre !

Julien fut très répandu, dès l'Antiquité, dans la plupart des régions de l'Empire romain. C'est le nom de deux empereurs - dont le célèbre Julien l'Apostat qui, au IVe siècle, tenta de combattre le christianisme en train de triompher. Éclipsé ensuite, comme la plupart des prénoms romains, par les prénoms germaniques, il ne resurgit qu'aux XVe et XVIe siècles, lors de la Renaissance. Il ne fut pas très populaire mais ne disparut plus de l'usage.

En France, il a connu récemment un remarquable succès qui l'a conduit à la première place du palmarès des prénoms de 1983 à 1988. 

Saint Julien, dit l'Hospitalier, est l'objet d'une belle légende du Moyen Âge dont Flaubert a tiré un conte. Ce grand chasseur colérique avait rencontré un jour un cerf qui lui avait prédit qu'il tuerait ses parents. C'est ce qui arriva et Julien, horrifié par son crime, se réfugia au bord d'un fleuve où il se fit passeur et construisit une maison d'accueil pour les voyageurs. Un jour de tempête, l'un d'eux, un lépreux, lui demanda de passer sur l'autre rive. Julien accepta, parvint à traverser et son passager se révéla alors être le Christ venu lui pardonner.